La Ligue des Justiciables en Développement Durable avoue.Oui, nous, pauvres pères, pères secs, percés-cuttés, pères jetables et payeurs, avouons.Nous sommes tous les papas de l’enfant porté par Rachida.Pendant qu’elle se faisait opérer par césarienne, et par des valets en blouse blanche sous péridurale afin de ne rien sentir, pour continuer à travailler sur son PC grâce aux outils « business everywhere », au profit du gouvernement collaborant avec le légazisme, nous autres pauvres pères en développement durable, nous nous morfondions en espérant stérilement la clémence de la Mère.Chacun avait donné un spermatozoïde. Cela faisait des centaines de milliers. Il n’y a pas que les pièces jaunes dans la vie. Il y a aussi les bourses : nous avons succombé à ton charme exotique, à ton air de ne pas y toucher, de tuer sans le faire exprès, sans l’air d’y croire ou de le savoir, avec le sourire ingénu d’une qui s’est faite toute seule et qui aime tellement ceux qui se couchent....Rachida avait tellement d’attrait, tellement de tours dans son sac à malices.Peut-être qu’en donnant un spermatozoïde, nous pourrions l’attendrir, elle qui est une juge dure et dure, une qui le vaut bien parce qu’elle a fait des études de droit, un métier de droit, une carrière de droit, une tête à être discriminée positivement, et qui a tellement travaillé pour avoir du pouvoir, sans jamais se préoccuper des devoirs.Elle a donné le signal : un enfant est l’enfant d’une femme, pas d’un couple. Qu’on se rassure dans les tribunaux d’affaires familiales : on est soutenu par une mère porteuse d’avenir de droits réels, comme dit Nico-le-Coucou.Qu’on se rassure du côté des entreprises : une femme peut travailler trois jours après accouchement, si elle le veut bien.Les autres ? Des fainéantes, ou des pauvres, ce qui ne vaut guère mieux.La ligue des justiciables en développement durable se couche donc.Rachida, notre maîtresse, tu as gagné.Vive la Ripoubelle, vive la marseillaise : qu’un sang impur, celui des pères, abreuve nos Fillon, nos Montebourg, nos Borloo, nos Lagarde, nos Sarko, nos Devedjian, nos Mammers, nos Jupé, nos Vallini, etc.